Référents
Référent psycho-oncologique
Référent linguistique
Processus
Référent Linguistique
Modèle
Analyse
Validité et validation
Validité et validation
Opérateurs d'ouverture
Opérateurs de contenus
Validation externe
LaComm : Référent linguistique

Validité des opérateurs de contenus


De nombreux auteurs ont montré que le comptage de mots émotionnels peut évaluer la valence émotionnelle d'un texte (Gottschalk et al., 1982; Heise, 1965; Osgood et al., 1957) et que le contenu émotionnel peut être présent dans une unité sémantique plus large que l'énoncé. (Anderson et al., 1982; Hogenraad, 1989; Martindale, 1987; Whissell et al., 1986a; Whissell et al., 1986b; Bestgen, 1994) . Les opérateurs de contenus sont constituées de mots classés dans des catégories a priori, méthode utilisée par de nombreux auteurs depuis de nombreuses années (Hogenraad et al., 1988; Whissell et al., 1986a et b ; Gottschalk et al., 1982 ; Martindale, 1975, 1979, 1990; Stone 1966).
Les opérateurs de contenus sont construits de la même manière que certains dictionnaires existants mais l n'est pas possible de les utiliser tels quels car leurs catégories sont organisées selon leur propre logique et ne déterminent pas automatiquement une cohérence qui corresponde à nos objectifs. Ces dictionnaires sont le DIRE et le DPSH utilisés par des logiciels d'analyse du contenu (Martindale 1975, 1979 et 1990, Hogenraad, 1988 et 1995, des dictionnaires classiques (Petit Robert 2001), le dictionnaire du cancer (Hoerni 1995, version en ligne), sur un outil diagnostic psychiatrique (DSM IV, 1994) et sur un dictionnaire synonymique de l'université de Caen. Les opérateurs de contenus sont validées par des experts.


Catégorisation des contenus émotionnels
Aucun consensus n’a encore pu être trouvé concernant la manière optimale de catégoriser les émotions. La plupart des auteurs distinguent les émotions dites primaires ou de base, des émotions secondaires ou complexes. Les émotions primaires sont associées à des manifestations particulières (faciales, comportementales et physiologiques) et il s'agit des émotions que peuvent éprouver tous les mammifères sociaux (êtres humains bien sûr, mais aussi singes, loups etc.). Les émotions secondaires sont des variations ou combinaisons des émotions primaires, et pourraient ne se retrouver que chez les humains. On y classe par exemple la gratitude, la fierté, l’affection, la jalousie, la culpabilité, etc.
Les chercheurs ne s’accordent cependant pas sur le nombre et la nature de ces émotions : selon les auteurs, elles sont entre 2 et 10. Seules la peur et la colère semblent plus ou moins unanimement reconnues comme émotions de base. Malgré ces divergences théoriques, toutes ces modélisations considèrent chaque émotion primaire comme distincte des autres par le fait qu’elle représente chacune un mode d’action et des processus physiologiques différents. (Plutchik (1980),Johnson-laird et Oatley (1989), Izard (1977), etc. La plupart de ces modèles incluent comme émotions primaires la peur, la colère, la joie, la tristesse et le dégoût. La surprise est fréquemment classée comme une émotion neutre, car ni positive ni négative.
Les opérateurs de contenus contiennent les sous-catégories émotionnelles suivantes: anxiété, détresse, colère, surprise, honte, dégoût, les émotions positives, les métaphores émotionnelles et l’affectif.
Catégorisation des contenus médicaux
Les mots médicaux sont issus de dictionnaires spécialisés (Hoerni , 1995, Doctissimo) et classés par des experts.
Catégorisation des contenus "autres"
Les mots "autres" sont extraits des entretiens d’une étude sur la formation des médecins dans le cadre d’annonce de mauvaises nouvelles (Delvaux, 2005) par le programme PROTAN (Hogenraad, 1995) selon leur fréquence