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LaComm : Référent linguistique

Validité des opérateurs d'ouverture


Après extraction des verbes de la base Lexique 3 (New B. et al., 2001), un premier filtrage est réalisé suivant les critères suivants: sont exclus les verbes spécifiques à des corps de métier, les verbes trop peu fréquents et dont la signification est ancienne ou rare, les verbes absents du dictionnaire Petit Robert 2001 qui ne touchent pas notre domaine d'activité, les verbes régionaux et ceux dont on emploie de préférence la forme nominale (quintessencier). On n'utilise pas le critère de la fréquence des mots puisque notre domaine d'application est très spécifique (ex. ausculter a une fréquence très basse).
Le deuxième filtrage consiste à distinguer des verbes qui pourraient ou non donner lieu à Les verbes opérateurs d’ouverture exclus sont les verbes auxiliaires (être, avoir, devoir, pouvoir, falloir..) et les verbes basés sur un substantif concret physique, qui décrivent un acte physique, comme asphalter, accoster. Cette catégorie correspond aux actes de langage assertifs, qui donnent une information sur le monde, dans la théorie des actes de langage de Searle (1969), basée sur les travaux de Austin (1970, trad. française).


Les verbes opérateurs d’ouverture sont
a) les verbes qui ont une signification concrète, basée sur un substantif physique mais qui ont également une signification métaphorique, (aborder, adhérer, adapter, accoucher). Les verbes faire, exercer, fabriquer sont également considérés comme métaphorique puisqu' a priori on ne sait pas s'ils portent sur une situation concrète ou non.
b) les verbes qui décrivent une opération cognitive comme abêtir, parler ou présuppose un repère, comme réussir, tenter, achever, abréger, déclencher, terminer, finir, surgir, paraître, apparaître, survenir, advenir ou encore un verbe dont la signification originale est oubliée et qui est devenu une métaphore comme baser. ou encore une intention,
c) les verbes qui décrivent un état émotionnel, qui correspondent aux actes de langage 'expressifs' : la tristesse, l'anxiété, les affects positifs, la colère, une sensation, une attitude, la satisfaction, l'étonnement, une connotation morale, le dégoût avec des verbes comme pleurer, craindre, rire, etc,
d) les verbes 'performatifs' déclaratifs qui énoncent un fait en eux-mêmes comme je déclare la séance ouverte j’accuser, je vous acquitte ; promissifs, qui engagent l'agent, comme promettre, s'engager et les verbes qui touchent le vocabulaire juridique et comportement social,
e) les verbes 'statifs' qui expriment un état ou une propriété comme constituer, émaner, produire, comporter, receler, contenir (Ghiglione, 1998) et les verbes impersonnels comme urger.
Dans tous ces verbes des experts excluent les verbes concrets qui ne sauraient donner lieu à un énoncé « ouvert », et retiennent, des catégories restantes, les verbes qui ont une réelle pertinence clinique