Analyse morphologique: les opérateurs morphologiques de contenus
Les opérateurs morphologique ou de contenus sont des unités minimales de sens.
Un corpus de 6518 d’opérateurs morphologiques sont triés par des experts
dans des catégories à priori définies par la littérature (supercatégorie psychologique) , par la
connaissance d’experts (supercatégorie médicale) et la connaissance générale de
tout locuteur (supercatégorie 'autres').
Une taxonomie horizontale cotée selon 3 niveaux, de
la généralisation la plus basse à la généralisation la plus haute, du mot lui-même
au champ sémantique le plus général (anxiété/émotionnel/psychologique) selon un
modèle classe/sous-classe ou parent/enfant utilisé dans de nombreuses
taxonomies et historiquement tiré du modèle de processus sémantique par
'spreading-activation' (Collins, 1975).
Une taxonomie verticale, cotée selon 3 niveaux, du thème le plus centré sur l’individu au
thème le moins centré sur l’individu. Les thèmes sont classés en trois
supercatégories : les thèmes qui concernent le patient en tant qu'individu
ayant des émotions et des cognitions, les thèmes qui concernent le patient en
tant qu’individu, objet d'une pratique médicale et les thèmes qui concernent le
patient en tant qu'individu intégré dans une société.
Dans la présente version de LaComm, seul le premier niveau horizontal est utilisé, autrement
dit, l’appartenance d’un thème à une catégorie (à fortiori une supercatégorie)
n’est pas une variable utilisée. Cette double classification est donc laissée à
l’interprétation de l’utilisateur.
Les opérateurs de contenus contiennent des entrées lexicales dont le type influence
laméthode de recherche.
voir Fleury : les mécanismes basés sur l'héritage (taxonomie de classes) pour la représentation
des connaissances. Bertrand Russell.